Résidence Pollen, Monflanquin, fév-avr 2022




Vues d’ensemble de l’exposition « istoire sans h », 2022.
Crédit photo : Dominique Delpoux.
Le 14 février dernier, j’ai reçu un mail avec comme objet «L’istoire sans h».
Le texte m’a été envoyé par une amie de longue date, Léa. Très évasive, elle y fait la description d’une ville mi-existante, mi-fantasmée. Sans nouvelles après avoir tenté d’entrer en contact avec elle à plusieurs reprises, je décide de mener une enquête à distance. En lisant son texte, j’ai voulu imaginer puis retranscrire (voire figurer) l’endroit où elle se trouve. A travers l’installation, la sculpture et le dessin, j’interprète à ma manière la vision de Léa sur le monde qui l’entoure. J’ai commencé ce jeu de cache-cache improvisé à partir du texte. Quelques pistes exploitables m’ont permis d’avancer dans mes recherches : des noms de villes et de plantes, des fractales mathématiques qui définissent des formes, de la lumière et des ombres, des fissures…
Par la suite, j’ai consulté des cartes et les données mathématiques pour au final, être sûre d’un point : Léa se trouve dans une bastide minérale du Lot-et-Garonne.

Texte fiction écrit lors de la résidence à Pollen, Monflanquin.







bois, 365 x 285 x 95,5 cm
Crédit photo : Dominique Delpoux.




Papier millimétré, découpe et collage, 800 x 75 cm
Crédit photo : Dominique Delpoux.






bois, grillage, lin, terre de Tournon d’Agenais, 310 x 280 x 110 cm
Crédit photo : Dominique Delpoux.









papier découpé, crochets, 202 x 890 x 17 cm
Crédit photo : Dominique Delpoux

dessin de trajets possibles à la mine graphite, 295 x 1220 cm
Crédit photo : Dominique Delpoux